Apocalypses ou le 8 ème roi

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A- l’envers Incorporel...

vous avez dit scanner ??

samedi 4 février 2006

l’organique, son analyse, rendent-ils compte ne fusse que des phénomènes les plus élémentaires de la conscience ??

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Dans l’herbe Verte un chat guette une souris, dans la maison un enfant joue - do ré mi- Fa moins Si- en regardant un Dé...(1) ; dans la cuisine mère-grand réfléchit aux épices nécessaires au plat du Jour qui décline..., dans un labo un apprenti yogi se prête à l’expérience sui generis de l’imbécillité scientifique -

Car quelle que soient la précision de l’activité psychique, de l’appareillage censé en rendre compte..., aucune radio, aucun scanner etc ne peut déceler, dans l’afflux de sang, d’énergie, d’oxygène, dans la miraculeuse multiplication des substances, cellules..., densification enfin du réseau neuronal,

ni la souris, ni les notes, ni le Cube, ni les épices - objets pourtant parfaitement présent à la perception (goût, forme, couleur), comme la conception - de mère-grand, de l’enfant, du chat, de la souris (2), ici comme aux Indes représentant l’envers des choses, du Tonal, du Visible...(3)

Et dans ce corps lui même, fut-il replacé dans le sein maternel, fut-il ramené au trop fameux ADN lui même décomposé en chromosomes, rien, absolument rien ne nous explique l’activité et surtout la fabuleuse complexité du programme qui édifie un être vivant...,

car le dit programme comme la pensée, l’émotion, la sensation, pour se déployer dans l’Apparent réside dans le Caché..., comme le montre le Sommeil où, revenu de ses vertiges..., le désir s’évade dans un Rêve, ce rêve où le rêveur rencontre le rêvé comme dirait le Sorcier à Castanéda....(4)

Toutefois avant de foncer dans le symbolisme, (abordé trop vite, un pot au Noir) considérons que si le corps est une merveille (au point que le monothéisme le nomme " temple du Saint Esprit ")

son envers subtil est au moins aussi ordonné que le dit corps, dont par définition il contient la forme véritablement active...

D’où, pour une raison totalement sourde..., comme une monstrueuse indifférence de la Nature à la « mort », dont l’homme déchu n’envisage jamais que le processus extérieur réflexe, passif, un peu comme l’inertie d’un objet cessant peu à peu de le mouvoir...

Il est toutefois une meilleure image, nous pensons à la limaille de fer qui, sur une feuille, rend manifeste les lignes de force de l’Aimant posé sous la dite feuille ...

et à vrai dire pour un oriental l’aimant n’est il pas un Signe (au sens coranique) ou une Louange (au sens biblique)- les dites lignes au sens physique, n’étant jamais que la trace de ces " nâdis de la forme subtile " dont les révélations monothéistes n’ont par définition qu’une connaissance des plus limitées...

Ce qui explique le rôle des Mages ou chaînons manquants entre les traditions (quelque peu enfantines...)(5) à forme religieuse et les traditions véritablement Adamiques, que les « miracles » de la science à la fois illustrent, singent et parodient-

Tout en blasphémant l’Ancien des Jours, qui en à vu d’autres..., mais ne peut que s’étonner de l’acharnement des théologiens à nier, au prétexte « d’histoire du salut » la doctrine, donc le mystère des Cycles, sans lesquels ni la vie, ni la mémoire, ni l’intuition, ni la Révélation, ni la prophétie (événements miraculeux compris) ne seraient possibles ....

C’est donc savoir et un savoir Révélé, qui sous tend une théorie comme l’Acupuncture- en plus subtil le symbolisme comme l’esthétique du tissage, enfin ce signe étonnant- l’Araignée- qui n’est dépassée que par la libellule, à jamais libérée des feuilles mortes...

Feuille décharnée de toute chlorophylle..., au point de ne laisser que les nervures, en plus féroce le squelette de votre grand-père, que le papou comme le moine de l’Athos prend soin de déterrer comme de bouillir, afin de donner un coup de pouce à l’âme, parvenue dans l’Espace ç cédille ...

Un autre signe - en Zenn une autre prédication de l’Inanimé (6), est donné à marée descendante par les innombrables ruisseaux ou réseaux Flammés que l’Eau, sous l’effet de la Gravité (7) creuse dans le Sable, comme le Vent à son tour tisse mille et un Nuages que notre moderne météo, dans sa vulgarité bien scientifique, prend soin de ne pas remarquer -

Des fois que le scientikus se prenne à rêver, à Imaginer, d’autres êtres, tissés de lumière, de Soleil et de feu..., dont les amours ou les haines feraient la Pluie et le beau temps... vous avez dit superstitions ??? Vous hésitez ??? Vous faites bien....

Il est donc en retrait du Ciel terrestre, physique, une autre Mer et de multiples Cieux qui sont au phénomène mesurable, quantifiable, ce que l’entendement est aux signes (ou encore à la forme dont sont revêtus ces signes) car toute la sève dont se nourrissent les traditions encore vivantes procède de ce Voyage...-

Bauge, sauge, Tiffauges, vivants...

Ainsi la Bauge pour l’oeuvre au Noir- l’Auge de pierre du « saint » devenu, par blanchiment de toute Magnésie (8), capable de mener son esquif le long des Fleuves de glace ou de feu qui forment le Purgatoire (9)

Et s’il se trouve de délivrer, par la vertu de la Sauge, les simples croyants des démons endémiques à ces " provinces "... -

Ce dernier concept pour ne pas changer technique, même si par définition du Couchant (cyclique), tel quel un peu trop simple, et par la même, théologiens aidant..., vite dégénéré...

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(1) Sur un Dé, le Sept de Cube est le début de l’arithmétique, ou de « la raison illuminée » - www.okopsa.com

(2) Souris - ou rat, le messager du monde souterrain chez de nombreux peuples ou contes...

(3) Tonal- concept fondamental dans " histoires de Pouvoir " de Castanéda - toutefois
et avant de se précipiter R- vrais et faux toltèques... (You said Castaneda ???).

(4) " le rêveur et le rêvé " - ibid - jamais, au grand jamais, ne fut ce qu’évoqué par nos érudits, s’évertuant à traduire Lieu tseu..., dans un total manque d’inspiration idéographique....

(5) Les quatre fleuves (Eau, Lait, Miel, Vin)-

L’importance du fleuve de Lait, sentiments et fraîcheur d’âme (la sincérité des taoïstes) comme préalable à tout voyage..., souligné moins par saint Paul que par Mahomet, dont l’Ange souligne l’inadéquation de la pure gnose (l’Eau), à la psychologie proprement religieuse...

(6) Traduction des plus mauvaises- il s’agit de la prédication du monde comme " Louange ", où du langage non articulé des bêtes, pris comme Image des synthèses primordiales...

(7) Telle que mystiquement chantée par Simone Weil- petite juive, bien trop fine pour l’époque, anticipant en pleine exploitation industrielle le prêtre ouvrier, en bonne mystique plombée par tous les déchets et poisons de la théologie catholique, de ce fait à mille lieux d’être à la grâce ce que la Mer est à la pesanteur...(Même boulet chez le très imprudent curé d’Ars...).

(8) C’est donc le Stade (au sens de saint Paul), ou le Maqam- (au sens çufi) du Tigre Blanc des légendes extrêmes orientales, dont l’ataraxie est soulignée par le thème complémentaire de la forêt de Bambous (les Passions humaines ou infernales).

(9) De saint Patrick- VI siècle - actuellement chez les britons - lieu (quelque peu druidique) d’épreuves initiatiques, à pue près sans aucun rapports avec la fuite éperdue du futur saint Bernard devant ses propres vasânas..., encore moins avec les convulsions fakiroïdes de Jean de « la Croix » et autres possédés...

la Glace c’est l’égoïsme, l’avarice, l’exploitation, le bourgeois - le Feu c’est la passion, l’égocentrisme, la dispersion, le révolutionnaire...