N- écriture (s...), culture, et détraquement...

Si « les culturés » pour reprendre le mot de Ptah (1) voient forcément Tolstoï a travers les lunettes moscovites, les personnes un peu plus cultivées se feront un plaisir de découvrir « la guerre et la paix de Léon Tolstoï » de Brian Chaninov....,

Lequel met par terre leur idole, sorte de gorille, laid, brutal, odieux, névrosé, qui en bon primaire pour ne pas dire primate, pique à peu près toutes ses idées chez Proudhon et de Maistre..., au dénigrement de Napoléon près, dont B.Chaninov retrace le lancement, via un certain nombre de godons...

Des écrivains de ce genre, c’est à dire résultant de la dégradation comme du mélange des castes, sorte de machines à ressentir, ruminer, écrire, « penser », sont évidemment portés aux nues par les bourgeois, qui ne se doutent nullement du néant métaphysique et spirituel de leurs idoles, que leur progéniture brûle d’imiter...

Il va s’en dire que Chute aidant, plus le goret est gras et prolixe (Luther, Rousseau...), plus le petit déchet s’y retrouve...

Il y pourtant une différence entre Tolstoï, Victor Hugo, Zola, et par exemple Balzac, Dumas, Daudet, disons pour les premiers celle d’une ambition aspirant à combler leur état naturel de courge creuse, et pour les seconds développant une âme certes composite, comme toute âme..., mais pleine, sinon tout à fait cohérente... ;

A mi-chemin, creusés de courants envahissant et contradictoires, côté russe Dostoïévsky, Mérejkovsky, Gogol - amerloque Miller..., français Bernanos...

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Mais que dire des auteurs comblés par la naissance comme la Fortune (santé, appétits, intelligence, relations), mais recherchant, au prétexte de création, le tordu, le controuvé, le morbide ???

Sinon qu’apercevant obscurément leur limites existentielles, ils recherchent vers le bas, c’est à dire du côté du sub-conscient et de ses forces, une échappée vers le supra-conscient,

dans une totale confusion du psychique et du spirituel comme dirait saint Paul...

Même remarque pour « les grands analytiques », comme dirait Chaninov, examinant au scalpel le plus insignifiant détail du psychisme dérisoire et vermineux de leurs héros...ou héroïnes...par exemple Hofmann ou Musil ....

Encore une fois, ce qui signe enfin de compte sinon le roman en général, du moins tout une catégorie de romanciers, c’est une extraordinaire atrophie de la psyché comme de l’intelligence supérieure,nous voulons dire capable de s’élever jusqu’à l’eschatologique, sinon au sapientiel...

D’où le ver de terre gras et mou, qui ne supporte ni Bernanos ni Céline..., si possible adepte de telle ou telle « religion » séculière (philosophie, scientisme, marxisme, franc-maçonnerie) et qui se croit immortel...

Bref, pendant le roman, Quête du Graal,
Après le gothique, quête du Trou...

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Une biographie de Bernanos, (Bothorel), trouvé chez Emmaüs, nous laisse rêveurs...

Pour ne pas changer un grand malade, lucide sur tout sauf sur sa chère Eglise, qui jusqu’au bout l’aura possédé..., via cette angoisse de la damnation qui tient lieu de surnaturel chez certaines âmes...

On suppose que, jeune dandy chéri de ces dames, notre désespéré aura sans doute goûté, dans quelque bordel pour raffinés..., aux charmes d’une trop jeune personne, qui resurgira sous les traits de Mouchette, d’où Monsieur Ouine... Par ailleurs quelle vie il aura fait mener à sa pauvre épouse et à ses enfants, dont l’aîné, tout simplement, arrivé vers la trentaine, se suicidera...

Pour citer l’auteur » la seule chose dont un homme soit incapable c’est d’être bête et méchant tout seul, condition mystérieuse, réservée sans doute au damné »,

en paraphrasant « intelligent et ravagé tout seul, condition banale, réservée sans doute aux prélats », qui du coup déploient une capacité de persuasion proprement infernale, mais souvent recouverte du sucre glacé, douceâtre, des dévotions dites mariales...

On réfléchit à tout cela, nous voulons dire à toute cette mystique, partant cette théologie frelatée...(2), et du coup on ne peut s’empêcher de remercier le Ciel, peut-être même Jésus-Christ..., d’avoir laissé crever la dite Église...

Encore que la remarque puisse s’étendre à l’ensemble des religions, dont les « prophètes » (pour employer le générique islamique), les saints, les élus..., ont sans doute tout autre chose à faire que maintenir envers et contre tout les grossières illusions inhérentes à « la perspective religieuse », comme diraient les guénoniens.L- comme EL, ou quand Guénon ne voit pas ...

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A propos du « bolchoï tchélovek » comme blague Natacha (quand est-ce que le grand Maître nous débarrassera de sa sorcière ??) le manque total de discernement intellectuel pour ne pas dire de « discernement des esprits » assez banal chez l’européen,

devient tout à fait extraordinaire chez un auteur aussi inspiré que René Guénon, dès qu’il s’agit de franc-maçonnerie...L - Franc-maçonnerie, un masque tombe......

Passons sur le svastika suspendu au plafond d’une « loge opérative » de fantaisie, (in « la Grande Triade »)(3), pour souligner l’invraisemblance pour ne pas dire le « grotesque » de ces rituels de bâtisseurs prétendument chrétiens, entièrement calqués sur l’ancien testament et tout pourri d’hébraïsmes,

parodie typiquement protestante et qui aurait été considérée comme parfaitement odieuse par les bâtisseurs de cathédrales, plus exactement ces compagnonnages..., pour qui Hiram-Abif (Roast-beef, merci Fennec..), n’aura jamais été qu’une invention de... parisiens...(4).

Pour conclure en forme de morale- si tu cherches la Voie, n’oblige pas ceux que tu prétends aimer à te suivre dans toutes tes fondrières,

et puis d’abord commence par les aimer et non pas les pomper, vider, au prétexte de tes obsessions, des tes angoisses, enfin de tes « ambitions spirituelles »

au point de ne leur laisser que la peau sur les os

après quoi tu vas voir (ou te faire voir..) ailleurs...