Apocalypses ou le 8 ème roi

Accueil > René Guénon et la Nef des Fous ... > Coran, Eschatologie ; Symboles et Arcanes via RG et le Sorcier de (...)

Coran, Eschatologie ; Symboles et Arcanes via RG et le Sorcier de Castaneda.

mercredi 4 mars 2020

Lien vidéo, https://youtu.be/uPdCTsnDEGI

L’A selon Jean n’est pas tout à fait la même chose que selon le Qoran... dans l’A de Jean, mise en place d’une contre-civilisation mondiale, dans le Coran, fin de la présente humanité terrestre, en plus hindou d’un cycle, approchant des 72 Mille ans (1).

Ayant consacré plus d’une vidéo à la grille de lecture codant l’A de Jean il n’est pas inutile de nous tourner vers le Qoran, qui est d’abord un style parlé, tout en ...surfusion poétique, dont le principe est ici l’état visionnaire ou extatique du prophète dans sa perception de L’Ange, ou encore dans le fameux "Voyage Nocturne"..

Comprendre à travers les mondes ou degrés du réel..., concept très présent dans le Qoran, par lequel ce Livre se trouve rattaché à celui de Cycles cosmiques...

D’où la superposition de sens : macrocosme et au microcosme, visible et invisible, passé présent et futur, moins historique qu’eschatologique au sens fort, d’un complet bouleversement du milieu cosmique et humain, le tout via les homophonies ou homographies propres à la langue arabe...

Par exemple quand il suffit d’un point en moins pour transformer le Q de racines, au singulier Æ-R-Q, en F de gnose Æ-R-F... Ou encore de trois points en plus pour transformer le S de Cheval, F-R-S, en Sh du papillon, F-R-Sh.

Mais revenons un peu sur les symboles applicables en même temps au Cosmos et à cet être dit humain... Ce qui va du Ciel, et plus précisément des Sept Cieux (2), au Soleil et à la Lune, qui verset 40, S XXXVI, sont dit chacun suivre sa course sans jamais se rejoindre ― dans l’autre par exemple, S LXXV, au contraire se réunir...Verset qui prélude au basculement, le Coran dirait plutôt à l’ouverture à d’autres dimensions...

Ouverture physique ou intellectuelle ??

La réponse serait plutôt sensorielle au sens psychédélique,(2 ibid) mais commençons par l’interprétation naturaliste, chère au militants naïfs (A. Comte) ou particulièrement roués (les mondialistes) du Progrès humain...

En effet si pour les médiévaux, Montagne rime avec entendement ― ascendere in Montem id est in eminentia Mentis ― selon l’interprétation naturaliste, le Soleil, plus encore les Montagnes, el-Dja-B-â-L renvoient aux Puissants de ce monde ― puisque si el-Dja-B-â-R renvoie au Tout Puissant, la même Racine renvoie à l’oppression, la tyrannie et l’Orgueil...

Et de ce point de vue, il est même possible de solliciter le Qoran, qui dans la S 88 fait rimer el-I-Bi-L, collectif de chameaux, avec les Montagnes, el-Dja-b-â-l ― et ce d’autant plus que, par définition, le dit chameau, est une Montagne qui marche et qui surtout contient de l’Eau ― symbole de Science en soi, à l’état pur (Ælm-el-Mutlaq)...

Laquelle, chez les fanatiques du Progrès, ne peut pas être autre chose que notre science expérimentale moderne, rendant indispensable l’arasement des Montagnes sacrées de tout les peuples, comme des Puissances à l’ancienne, Sacerdoce et Royauté...

Mais si nous revenions à la fin de "la présente humanité terrestre" comme dirait le Vieux Chat... Comment comprendre que les hommes, Srt CI, deviennent semblables à des papillons éparpillés, en plus graphique que le cheval se mue en papillon ??
Cheval qui dans le vrais contes de Phée, ou encore les deux coursiers du dialogue de Platon, représente le corps du héros ou paladin...

Symbolisme que nous retrouverons jusqu’en Chine, où les Nestor du Tao se présentent le plus souvent comme des "marchands de chevaux", experts en physiognomonie, pour revenir à l’arabe...

la Chine représentant par ailleurs ses "immortels " ou ’hommes de connaissance" derechef sous forme de papillons, pour rattacher le thème au Sorcier de Castaneda, même si un nagual est par définition un dragon...

Plus difficile toujours Surate CI, le verset où les Montagnes se résolvent en flocons moins teints en telle ou telle couleur, que finement cardés... encore qu’une croyance assez universellement répandue veuille que les Montagnes soient les demeures des "immortels", des dieux, des Anges, ou plutôt des djinns, bref de ces entités prenant parfois la forme de comètes, vaisseaux ou tel aéronef que l’on voudra...

Mais au fait que sont donc ces djinns ??? Qui en arabe riment avec caché et surtout Paradis... Peux-être bien tout simplement, moins les âmes des morts *, que les esprits des êtres intelligents nous ayant précédé sur cette Terre... En plus scripturaire, antérieurs à cet Adam fait de chair et de sang, donc d’argile... Mais de façon très parlante, classés en fidèles ou infidèles à Allah, distinction qui d’emblée les rends différends des animaux...

La grande affaire, au jour J, à coup sur provoquée par la Trompette d’Azraël où de L’Archange, renvoyant de ce fait, à une profonde modification du système sensoriel propre aux humains... à commencer par le sens de la Vue...(2)...

Notons en effet la reprise dans le Coran, de l’expression tout Œil le verra― dans les Evangiles, renvoyant au retour du Christ en Gloire ― dans le Qoran au Trône porté par les Anges, puisque c’est Dieu et non un prophète, qui est "le Roi du Jour du Jugement"...

D’où encore, toujours dans le droit fil de la Pentecôte ou descente du Saint Esprit sur les apôtres, le thème des hommes devenus Ivres encore que parfaitement à jeun...
Et ce d’autant plus que loin de laisser intacte l’apparence des choses, celles-ci révéleront, comme sous LSD..., tout ce que le psychisme humain y avait déposé... Encore que l’on puisse aller beaucoup plus loin dans le fantastique...

Nous voulons dire jusqu’à la dissolution pure et simple de tout les artefacts produits par les hommes sur cette Terre... sur ce thème aussi dogmatique qu’énigmatique le Guénon du "Règne de la Quantité et des Signes des Temps". Enfin et surtout, celui des Anneaux dans le Sorcier, ce qui se dit Kandàla en russe, du sanskrit, Kundalînî... &&& & &&&

Questions -AM
―1°― Les djinns donc sont autre chose que les morts ??? les Djinns sont des Oiseaux, puisque Ailé se dit Djannaqhi. Les morts sont des serpents...

―2°― Ce n’est pas dans le Qoran ??
Non, mais le Qoran est écrit en arabe, lequel veut que l’Alif droit en début de mot, soit replié comme un Ya donc un serpent en finale, dit alors Alif maqçurah..., qui est donc le mort replié dans l’Urne funéraire...

―3°― Le serpent est donc le Voyage, d’où le Serpent, d’où le dialogue, dans le petit prince de St Exupéry ; Tu n’est pas bien gros mince comme mon doigt- mais je suis plus puissant que le doigt d’un Roy..., puis s’enroulant autour de sa cheville : je puis t’emmener plus loin qu’un Navire...

―4°― Et pour ceux qui ne jurent que par Le Livre...
le Voyage impliquant la métamorphose, il est en effet rappelé,
S LXXXIV v 19, Vous passerez de degrés en degrés, S XXVI, verset 61 Nous pouvons vous faire passer par des formes que vous ne soupçonnez pas ...

―5°―Avec tout cela on en oubliait la Trompette de L’Archange ??
La clef est dans la nature à la foi sonore et lumineuse de l’énergie vitale, comme l’explique RG dans son étude de 1937 sur le Kundalînî Yoga..., en termes Ailés le Bâton et le Serpent, en plus idéographique L’Alif droit, qui réveille l’Alif maqçurah...

―6°―mais, et à la Fin du monde ??? on n’est plus dans le processus initiatique ??
Non mais la brusque extension du système sensoriel humain, ne fera que révéler l’envers du décor humain, et même l’envers de l’envers, puisque cet Au delà qui défie l’intelligence, eh bien, Plouf...

―7°―Un lien entre cette mutation et la dissolution pure et simple de tout les artefacts produits par les hommes sur cette Terre... en plus savant l’Apocatastase...
Bien...Dans "le Voyage à Ixtlan", ch XVI, nous assistons à une conversation tout à fait surréaliste entre le Sorcier et Castaneda à propos de l’existence de quelque chose d’aussi banal qu’une simple pièce d’habitation... LECTURE en note...

―8°―Tu évoquais à ce sujet le "Règne de la Quantité et des Signes des Temps".
Chapitre XXIII le temps changé en espace et chapitre XXIV vers la dissolution. C’est très précis, très abstrait, aussi préférons-nous les thèmes correspondants chez le Sorcier, de beaucoup plus synthétiques... (3).

&&& & &&&


(1)—La pulsation semble içi devoir être mesurée par (720 –72) = 648 mesurant en mm le manche de guitare des luthiers....

(2)— On se rappellera ici dans "La crise du monde moderne", et à propos de l’époque charnière du VI siècle avant J.C, l’évocation d’un "évènement affectant l’ensemble de l’humanité terrestre "― comme dans "quelques remarques sur la doctrine des cycles cosmiques", les "sept terres de l’ésotérisme islamique" comme autant de Tabaqât ou composant l’existence en simultané, mais dont une seule nous est sensible etc...

LECTURE ―Disons que lorsque chacun de nous naît, il apporte avec lui un petit anneau de pouvoir. et presque sur le champ, cet anneau de pouvoir est utilisé. Ainsi, dès la naissance, nous sommes tous accrochés, et nos anneaux de pouvoir sont attachés à ceux de tout les autres. Autrement dit nos anneaux de pouvoir sont accrochés au faire du monde, de façon à faire le monde.

― Citez-moi un exemple, comme ça je comprendrai mieux ― Nos anneaux de pouvoir, le tien le mine, sont en ce moment accrochés au faire de cette pièce. Nous faisons cette pièce... Nos anneaux de pouvoir font qu’en ce moment cette pièce existe.

― Pas vite, pas si vite, cette pièce existe par elle-même. Je ne la crée pas. je n’ai rien à voir avec elle.― Mes protestations n’influencèrent en rien Don Juan qui maintint très calmement que cette pièce était rendue existante par la force des anneaux de pouvoir de tout les hommes. (Quelques lignes plus loin...) ;

― Nous avons tous appris à être d’accord sur le faire, dit-il avec douceur. Tu n’as pas la moindre idée du pouvoir qu’un tel accord entraîne avec lui.Mais heureusement ne-pas-faire est aussi un miracle et un puissant miracle.

(3)— "Anneau de raison-parole" — "Second anneau" — "faire"— "ne-pas-faire"—"stopper-le- monde", "tonal collectif de l"époque" — soigneusement évacués des grossières et surtout grotesques imitations démarrées avec le Don du Pygargue...cf R- vrais et faux toltèques... (You said Castaneda ???)...